Midnight Sofa

32460166_968835986626356_8897951349908439040_o.jpg

Midnight Sofa est un lyonnais, Charles Goineau, un homme mélancolique et poétique qui nous promène dans son nuage mélodique. 

Après avoir commencé son projet à Lyon, il débarque à Paris. Il fait alors de nombreuses rencontres et décide de s’entourer pour faire évoluer sa musique. C’est avec le producteur Alexandre Grox qu’il réalise son premier EP en ajoutant une touche hip/hop à ses chansons amoureuses et languissantes. 

Inspiré par Chet Baker, Sade ou encore le duo Haute, il exprime dans ses chansons ses interrogations sur l’amour et les relations humaines. Ses productions sont précises et agréables tout en laissant un coté trip-hop entrainant. Pour amplifier l’incarnation de ses chansons, Charles n’a pas hésité à faire appel à la chanteuse CARMÉ, en collaboration sur l’un des 5 titres de son premier EP : Love, Sooner or Later.

Multipliant les concerts dans la capitale depuis juillet dernier, Midnight Sofa a eu l’occasion de jouer au Réservoir ou encore en première partie de Jones à la Boule Noire. 

Venez vite l’écouter ICI ou le découvrir en concert !

Publicité

Laake

25188903_1550045418408966_245472534158007162_o.jpg

Ce jeune pianiste et producteur algérien de 27 ans, LAAKE, de son vrai nom Raphaël Beau, rejoint un nouveau genre qui commence tout doucement à s’étayer. Dernière production en mire : Piaano un EP de six-titres, aux allures assez prometteuses qui déploie un arsenal bien huilé.

Atmosphère parfois comparée au fameux Nils Frahm, qui a d’ailleurs bien remarqué ce nouveau venu en sélectionnant son morceau « Swell » pour sa célèbre playlist ‘Piano Day’ qui sort chaque année.

Nous sommes certes sur de l’instrumental, mais qui se met humblement au service de l’électro, pour notre plus grand plaisir. En effet, cet artiste émergeant sort des sentiers battus, loin des formations classiques imposant solfège et conservatoire pour se lancer dans la profession. Ici, c’est un personnage qui arbore fièrement ses bannières dénouées de tous diplôme que ce soit dans la production classique ou électronique. Le résultat est assez remarquable.

Le compositeur autodidacte a donc dû mettre les bouchées doubles pour faire parler son instinct musical. Effort récompensé. Le son est brut, les rythmes saccadés, et le tout d’une étonnante homogénéité très prenante, flirtant tantôt avec la techno, tantôt avec la sensibilité du classique.

Surprenant!